22 juin 2011

Intermède

2 - 22 Juin; Intermède

En attendant la suite des événements, je vous propose une galerie des photos réalisées et modifiées par Simon pendant les quelques jours de répit qu’il a eu à Ubud avant l’opération de Singapour.

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2 juin 2011

Volcans Ijen & Batur

30 Mai / 2 Juin; Kawah Ijen / Batur

29-30 Mai : le Kawah Ijen, volcan de souffrance des porteurs de souffre

Texte en italique par Simon

« Une montagne, une mine mais avant tout un volcan. Le Kawah Ijen, haut de ses 2400 mètres, écrase la plaine et ses alentours. Il crache en continu des vapeurs de souffre et lorsque le vent tourne, elles avalent le paysage et les mineurs.

Deux à trois fois par jour, les porteurs de soufre effectuent leur dur labeur pour gagner 60 000 roupies (# 5 euros). Ils montent les quelques centaines de mètres du volcan pour redescendre dans le cratère, casser des plaques de souffre dans les vapeurs, remonter puis re-descendre les 4 km avec 100 kilos sur le dos sur un terrain glissant chaussés de claquettes.

Chaque soir, après s'être extenués au travail, ils dorment à quatre dans des couchettes de 4 mètres carres. Alors que les travailleurs respirent la misère, le propriétaire de la compagnie revend le souffre 2,5 fois plus cher à des commerces divers et variés. Le souffre est utilisé comme engrais, laxatif, blanchisseur pour le sucre, le papier, etc...

Au sommet du volcan, on peut admirer un paysage lunaire dans le cratère et une nature verdoyante qui s'étend jusqu'a la mer. Au-delà se profile Bali, séparé de Java par un détroit de 1 km. »

La marche d’accès au volcan est aisée, c’est d’ailleurs la ballade du week-end pour les étudiants de Surabaya. La descente dans le cratère ne pose aucun problème à condition que le vent ne ramène pas systématiquement les vapeurs de souffre vers le chemin. Une précaution qui marche bien, consiste à se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir bien mouillé. L’accès au bord du lac est facile, on peut même toucher la surface mais il faut s’essuyer les mains après.

L’accès voiture n’est pas difficile en venant de l’Ouest (Apres le Bromo par exemple) et on peut même redescendre en mini van. Par contre, il faut impérativement un bon 4x4 si on vient de l’Est (de Bali via Banyuwangi), notre cas ! Nous avons croisé Fendi au débarcadère de Ketapan (le rabattage fait penser tout de suite à un guet-apens). Pour 600 KRp, il nous a monté avec le 4x4 de son père conduit par un bon chauffeur puis nous a guidé. Ce jeune est vraiment très sympa, parle un bon Anglais, est rigolo, serviable et respectueux des locaux. Même si un guide n’est pas nécessaire, nous avons beaucoup apprécié sa compagnie. Il nous a trouvé un hôtel local qui héberge la piscine municipale de Banyuwangi et ne coûte que 100 KRp.

Côté timing, en quittant Pemuteran vers 14h, nous étions à Gilimanuk vers 14h45, la traversée qui dure 30 mn s’est transformée en 1h30 car le bateau a poireauté pour avoir une place au ponton. Apres 30 mn de négo et retrait d’argent à l’ATM, nous avons fait les 8 km vers l’hôtel de Banyuwangi. Casés à l’hôtel vers 17h. Après une courte nuit et un lever vers 2h30 du mat suivi de 2h de 4x4, nous étions à pied d’œuvre au départ de la ballade à Paltuding

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1 et 2 Juin : le Batur, repère mafieux de Bali ?


Ah le Batur ! Parler en a ceux qui se sont fait plumés par la véritable mafia qui s’est mise en place pour intercepter le touriste trop docile. Il n’y a pratiquement pas moyen d’éviter les « guides »  qui prennent entre 20 et 30 Euros par personne. Le prix est exorbitant pour Bali (Rappel : les porteurs de souffre de Java se font 5 Euros pour porter 80 kg) mais ne semble pas prohibitif pour un Européen. En échange on vous « guide » sur un chemin quasi tracé mais sans repère à la mode GR et on vous offre des tartines, voir des oeufs cuits à la vapeur qui jaillie en haut du volcan.

C’est un peu comme si la ballade à la brèche de Rolland dans les Pyrénées était obligatoirement accompagnée et payante aux alentours de 100 Euros ! Par principe et pour le budget aussi, nous avons refusé cette arnaque.

La difficulté a donc été de faire un repérage du départ du sentier le soir :
·        Départ juste avant le mur de la pension « under the Volcano 1 » en venant de l’Est (8.15’30’’S 115.23’56’’E) ce qui permet de ne pas passer devant le bureau des « guides »
·        On commence par un micro chemin qui longe les maisons avant de rejoindre l’intersection où arrive aussi le chemin venant du bureau des guides (8.14’55,5’’S 115.23’52’’E)
·        Il faut ensuite passer a gauche du temple (8.14’54’’S 115.23’32’’E) et continuer vers le Nord Ouest. Apres 400-500m, on longe alors la rivière en restant cote Est dans la foret. L’axe est  NNO avant de se remettre au NO. De nuit tout cela ne se voit pas. Bien regarde le chemin sous Google Earth et mettre des points GPS.
Il faut mieux partir a une heure décale par rapport aux groupes encadres. On avait le choix 1/2 h avant ou après 4h00. Finalement on a tente 4h30 et on a réussi a être au sommet pour le lever du soleil ce qui est un must. La ballade se fait dans une foret peu pentue pendant ¾ d’heure avant la montée dans une vieille coulée de lave a la croûte rouge.

Nous avons fait la ballade avec Cédric, un autre routard Français qui avait une boussole mais pas de lampe, ce que nous avions J. On s’est perdu une fois dans la foret car le chemin longe une rivière profonde qui n’est pas tout à fait dans l’axe du volcan. Grâce à la boussole en visant l’axe du sommet, on se re-oriente facilement.

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31 mai 2011

Bali- Centre & Nord

22 - 29 Mai; Bali - Centre de l’île et côte Nord

Nous louons une voiture pour être autonome et aller visiter le reste de l’île. En fait les voitures de location ne sont pas chères. On peut trouver une petite Karimun Estilo pour 10 E par jour en négociant. Le moteur est digne d’une tondeuse à gazon mais la voiture est étroite - pour ne pas dire petite - ce qui est une bénédiction vu la largeur de certaine portion de route. Notre rétroviseur gauche en fera d’ailleurs les frais.
S’il y a quelque chose à vérifier quand on loue une voiture, c’est le klaxon. Après les freins, c’est l’outil de base de la conduite… Attention également à la saison. En haute saison (Juillet-Aout), inutile de vouloir conduire à Ubud. Pour Denpasar, Kuta, Legian, Sanur, Nusa Dua, pas de problème c’est le bazar toute l’année.

Notre première escale est prévue pour Amed ou plus exactement 8 km à l’Est dans la petite crique squatté par l’hôtel Good Karma. Sur la route, nous repassons par les rizières de Tirtaganga, la station balnéaire de Candi Dasa et son super spot de soaring parapente. Ca nous ramène d’un coup 17 ans en arrière lors de notre premier passage et on se revoit se réveiller avec la vue sur les rizières.

La côte Nord

La route pour atteindre Good Karma est étroite et sinueuse, le klaxon chauffe ! En arrivant, la première impression n’est pas fantastique car c’est la fin d’après midi sur une plage orientée Est donc sombre. La nuit dans le bungalow bercée par le bruit et le vent de la mer est super mais le pied, c’est le lever de soleil. Les couleurs sont pastels et l’endroit est très calme. On profite ensuite du spectacle des barques de pêcheurs qui se profilent sur l’horizon avant de venir s’échouer sur la plage. Les journées sont dédiées au snorkling avec de beaux spots devant l’hôtel et dans les autres baies environnantes.

En quittant Amed, nous faisons un stop à Tulamben. C’est un spot de plongée bouteille très connu car il y a une épave de cargo à une profondeur respectable de 5 à 25 m. Nous avons donc booké une session de deux plongées avec le club de White Sands tenu par des locaux. Matériel correct mais rien à voir avec le professionnalisme que nous avons connu à Koh Tao chez Buddha View. Pour débutant, c’est un peu limite mais ça doit le faire sans problème pour les autres.

Apparemment, les clubs de Bali sont connus pour êtres « relax ». Comme Eva est Junior Open Water, nous avons un instructeur et un accompagnateur pour 5, un Berlinois se joignant à nous. Le briefing vite expédié nous informe que nous serons ensemble pendant toute la plongée. 5 mn après être rentrés dans l’eau, l’instructeur s’éloigne rapidement avec Cat, Simon et le Berlinois tandis que Eva et moi restons avec l’accompagnateur, ça met tout de suite en confiance ! Bon, à part ça, nous avons bien profités des bancs de poissons et des coraux branches en s’offrant même quelques passages à travers les restes de coques (chut…)


Apres un petit stop intermédiaire à Lovina sans même aller voir les dauphins (peur de la foule), nous stoppons quelques jours à Pemuteran que nous avons beaucoup apprécié. A l’origine du renouveau du coin, il y a un Chris Brown, Australien qui s’est implanté ici en 1992 avec une idée en tête : refaire pousser le corail abîmé par la pêche. Il a également introduit la technique des bâtis électrifiés qui permet de booster le processus. Aujourd’hui, il faut reconnaître que le résultat est superbe, il s’agit vraiment de jardins de coraux. Donc un grand bravo à Reef Seen et aux autres nouveaux cultivateurs de corail.

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Le centre

Nous avons fait une halte superbe mais trop courte à Munduk qui est l’ancien village crée par les Hollandais pour échapper aux chaleurs de la côte du temps où Singaraja était la capitale de l’île. C’est un endroit superbe et très tranquille, un peu le nouveau Ubud mais sans la même densité de création artistique. Entre les rizières beaucoup plus étagées qu’à Ubud, les cascades, le Banyan géant, c’est un endroit idéal pour les petites ballades au frais.

Nous sommes passés ensuite par la route qui longe les lacs Tambligan et Buyan avant de redescendre sur Singaraja puis remonter au Batur. Les deux routes sont sinueuses mais bonnes.

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22 mai 2011

Bali - Ubud

16 - 22 Mai; Bali - Ubud

Apres le voyage Toulouse Bangkok sans histoire ; nous repartons avec le vol du matin d’AirAsia vers Dempasar. Cat nous avait dégotté un hôtel à deux pas de l’aéroport ce qui permet de limiter les dégâts avec un lever très matinal ‘seulement’ vers 4 h. Le vol vers Bali est superbe avec des vues sur Singapour, Jakarta, les volcans et les vagues du sud-est de Java.

« Bali sera toujours Bali »
On peut commencer le récit ainsi car déjà, lors de notre première visite il y a 17 ans, certains disaient « Bali, c’était bien il y a 15 ans ». C’est ce qui nous a poussé à zapper Kuta de peur d’être effrayé par le monde. Alors, c’est vrai, Ubud a énormément changé. Pourtant, après 1 ou 2 jours, on ressent déjà ce charme particulier qui opère encore à Bali.

Notre premier hôtel, excentré au nord, nous a permis une douce adaptation. De plus, il offre des vues absolument magnifiques sur le mont Agung qui domine Bali de ses 3100 m. Nous avons ensuite migré vers le centre ville dans une petite ruelle attenante au marché. Notre hôtel familial nous a permis d’échanger quelques mots avec les locaux et de profiter des warung locaux pas chers.

Les journées se sont déroulées tranquillement entre la fin des devoirs du CNED, les rizières le matin et les musées l’après midi. Nous avons sauté lors d’un spectacle de danse combinant Kecak et feu. C’était superbe et une fois encore, on s’est rendu compte que les Balinais (et Indonesiens) mêlent facilement activités artistiques et travail.

Un balinais passe vendre ses mini tableaux dans les hôtels, nous discutons et cela se finit par un RDV le lendemain matin pour se faire tirer un portrait de famille. Son ami venu de Sanur pour l’occasion nous croque en 15 mn de pose chacun. Apres 4 heures de travail, il nous offre une image assez typique avec en plus un rajeunissement de 15 ans pour Cat et moi, cool !

Voilà pour les premières impressions, à bientôt pour la suite.

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16 avril 2011

Luang Prabang


7 - 16 Avril; Luang Prabang

Luang Prabang nous a accueilli avec son voile de brume, ajoutant une note mystérieuse à cette ville qui est classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

La cité aux temples est vraiment un lieu où règne une atmosphère particulière. Le temps semble ici s’écouler avec une certaine tranquillité. « Bo-pe-niang » (pas de problème) est sur toutes les bouches. Exemple type : à table, on va vous servir un plat de riz mais l’accompagnement arrivera à la fin du repas. On peut également se retrouver à manger pendant que les autres sont devant une assiette vide et vous regarde avec des yeux d’envie.

Nous avons croisé le chemin d’une famille Française bien sympathique qui habite le Laos. Il apprécie ce rythme de vie même si à la capitale, c’est quand même plus agité.
Ils nous ont fait découvrir les chutes de Kuang-Si qui se trouvent à 25 km au Sud Est de Laung Prabang, pas bien loin du Mékong. Elles sont superbes avec un grand nombre de bassins bleus et pleins de mini-cascades. Elles sont entourées d’un écrin de végétation.

Nous avons également joué à fond le jeu de Pi-Maï, le nouvel an Laos, où tout le monde s’asperge gaiement. Bon , c’est vrai que c’est chouette les 2 premiers jours mais quand arrive le moment où on a besoin de rester sec, là, ça devient sportif J

Le marché de nuit est également très sympa avec sa multitude de petits objets. Ce qui est rigolo, c’est la quantité de stands similaires qui vendent la même marchandise. C’est là où « la chance » prend toute son importance pour réussir à vendre quand le voisin est bredouille.

Nous quittons finalement le Laos précipitamment pour des raisons familiales sans avoir remonté le Mékong jusqu’à nord, ce sera pour une prochaine fois

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13 avril 2011

Les éléphants

12-13 Avril; Les éléphants

Ça ne trompe pas vraiment !

On avait lu sur plusieurs blogs que les Elephant camp offraient une expérience super de « Mahout » surtout avec des enfants; Nous n’avons pas été déçus !

Non, en réalité on ne dirige pas vraiment un éléphant, il ne faut pas se leurrer, ça reste les « Mahout » qui dirigent la bête avec leurs voix affirmées mais discrètes. Par contre on a un vrai plaisir à côtoyer intimement cet animal imposant, adroit, magnifique et majestueux. S’approcher, le nourrir, le soigner, le chevaucher et surtout se doucher avec lui procure des moments uniques.

La douche, c’est un grand moment qui s’appelle « boun-boun » en langage éléphant. La peau de l’éléphant est sensible aux parasites malgré son épaisseur. Ils doivent dont se mouiller très régulièrement. Comme d’habitude, quand un éléphant fait quelque chose il ne le fait pas à moitié. Pour la douche, c’est pareil, cela tient plus du sous-marin que d’autre chose ; parlez-en à Simon qui s’est retrouvé dans l’eau jusqu’aux yeux et qui se demandait s’il fallait remonter à la surface ou rester fidèle à son pachyderme.

Ce sont deux jours complets que nous avons passés avec eux à faire des ballades à travers la forêt tropicale, à traverser des villages locaux et des rivières, accrochés à leurs oreilles. Ils sont placides et patients mais très gourmands - 200 kg par jour et pas n’importe quoi - cannes à sucre et ananas.

Nous avons tous beaucoup aimé cette expérience que nous recommandons vivement ; et pour ne rien gâcher, le site, les bungalows et le restaurant sont extras !

Dés qu’on sort des lieux de perdition, on sent qu’il s’agissait probablement d’un écrin de beauté. Les gens sont vraiment cool et le paysage fait de plaines entourées de ces rochers escarpés invite au calme.

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6 avril 2011

Vang Vieng



2 - 6 Avril; Vang Vieng,  Along & Cancun au Laos

Vang Vieng, c’est à la fois la baie d’Along du Vietnam et le Cancun du Mexique.

C’est ici une drôle d’impression qui vous accueille. Les paysages sont absolument magnifiques avec une série de montagnes Karstiques qui entoure et domine la ville. Les cours d’eau bleu lagon rajoutent au charme la fraîcheur recherchée. Par opposition, la ville est horrible. Une mocheté dans un écrin de beauté, si, si, ça existe.

Les routards de 18 à 30 ans viennent faire une pause dans cette ville où l’alcool et le reste ne sont pas chers. C’est le grand défouloir pour une jeunesse majoritairement Anglo-Saxonne.
Nous nous sommes posés la question: que doivent s’imaginer les enfants locaux quand ils voient débarquer des hordes de jeunes touristes qui boivent, fument et plus, du réveil jusqu’au coucher, laissant derrière eux cadavres de bouteilles, restes de pizzas et plus ?

Dés qu’on sort des lieux de perdition, on sent qu’il s’agissait probablement d’un écrin de beauté. Les gens sont vraiment cool et le paysage fait de plaines entourées de ces rochers escarpés invite au calme.

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2 avril 2011

Vientiane & Ecolodge

29 Mars - 2 Avril; Vientiane & Ecolodge

Après les îles et un passage par Bangok, véritable nœud névralgique des liaisons dans la région, nous arrivons au Laos.
Le trajet en train de Bangkok à Nong Khai, près de la frontière Laotienne est super et pas cher (490 baths ~ 12 €). Il faut choisir la seconde classe avec ventilateur - sinon c’est la congélation assurée avec la clim – et la couchette du bas beaucoup plus spacieuse. Il est très facile d’acheter son billet à la gare où il y un service de renseignement excellent.
Le train s’arrête à Nong Khai côté Thaï ; on doit ensuite passer la police Thaïlandaise, prendre un bus obligatoire (pas cher) qui traverse le pont de l’amitié et nous dépose aux douanes Laotiennes.

Le passage à la police Thaïlandaise nous donne l’occasion de tester leur intransigeance. Notre visa de 2 mois à expirer hier soir à minuit. Nous sommes donc en condition « overstay » de 8  heures. Rien à faire, il ne voudrons rien savoir et nous ferons le grand sketch de la photo, de l’amende et du tampon dans le passeport qui dit que nous sommes des sauvages !

Vientiane est relativement active, le « front de rivière » est en plein travaux d’aménagement ce qui devrait stabiliser les rives lors des crues. On croise beaucoup de touristes dans le quartier à côté du Mékong. La ville ne nous a pas laissé un souvenir impérissable sauf les ballades sur la plage de sable au bord du Mékong

Nous allons alors nous mettre au vert dans un Eco lodge (Eco = sans électricité) situé 50 km au NE de Vientiane. C’est hyper tranquille, certain diraient même paumer. Notre chauffeur de taxi a d’ailleurs du mal à le trouver. Le propriétaire est un Suédois qui se bat avec l’administration pour pouvoir moderniser l’ensemble. En fait il faut agir vite car les thermites sont en train de laminer les bungalows et les restaurant va bientôt finir au fond de la rivière car chaque crue arrache un peu du soubassement. En résumé, il va démolir et reconstruire !

Cliquer sur le lien à suivre pour ouvrir la galerie photo:  110402 Vientiane

25 mars 2011

Les îles Similan

20 - 24 Mars

Les Similan ou comment se refaire une plastique en 5 jours !

Un grand merci au cuisinier de l’île qui nous a imposé un régime drastique.
Heureusement, nous avions amené avec nous quelques sachets de graines, des biscuits et du Nutella ! Ensuite, le relief de l’île et la beauté des fonds ont fait disparaître nos bourrelets et remodeler nos fessiers.
Ainsi, nous avons pu, nous aussi, faire des photos bimbo dans ce cadre magnifique. C’est le lieu de premier choix pour les photos souvenirs des Barbies russes et des mannequins de revues thaïlandaises.

Plus sérieusement, avant de passer 5 jours sur l’île 4, nous avons fait un circuit organisé d’une journée pour voir la faisabilité du projet. Là, nous avons été séduit par la transparence de l’eau, la douceur du sable, la richesse des fonds marins.

Après une journée à explorer différentes îles, nous revenons avec la ferme envie de séjourner plusieurs jours dans ce coin de paradis.
Le transfert étant le plus onéreux (7000 baths AR après négociations), nous décidons d’y passer 5 jours. ‘5 JOURS ?’ : nous demande l’organisatrice. Oui, oui, 5 jours.
Nous ne savions pas encore que nous partions pour une véritable aventure où nous devrions faire face aux orages tropicaux nocturnes tellement violents qu’il pleuvait dans la tente, aux attaques organisées des moustiques, au régime alimentaire drastique.
Heureusement, la gentillesse des Thaïs, la beauté de l’île, les moments de détente passés en famille, les heures passées sous l’eau avec les poissons nous ont fait apprécier le séjour dans sa globalité.

C’est vraiment fantastique de se retrouver presque seuls sur ces îles à la Robinson ; les enfants ont vraiment vécu une expérience de liberté extraordinaire, allant venant à leur gré. Eva s’est improvisée éleveuse de minuscules grenouilles et Simon a chassé le varang et joué à Tarzan. Moi, je me suis vraiment détendue et Christophe a mitraillé de photos de jour comme de nuit !  (voir les photos surréalistes au clair de lune).
C’est aussi ici que nous avons nagé avec les tortues, les serpents de mer et observé les murènes et les bénitiers.

Bref, nous vous recommandons vivement cette parenthèse unique si un jour, vous passez par là !
(texte de CatCat)

Cliquer sur le lien à suivre pour ouvrir la galerie photo:  110324 Similan

21 mars 2011

Khaolak

12 - 20 Mars; Khaolak

Apres le déluge, la plage tranquille

Nous quittons Koh Tao pour rejoindre Khalok en transitant par Surat Thani en bateau. Le tsunami a touché la côte Japonaise il y a 3 heures mais nous sommes relax. Nous sommes tout de même à 5000 km et protégés par la pointe de la péninsule Vietnamienne. De plus nous serons en mer à l’heure où une éventuelle vague résiduelle attendrait la côte Thaïlandaise.

Khalok est la fameuse plage où la vague du Tsunami de Déc 2004 a été la plus meurtrière en Thaïlande. Il faut dire que le rythme est hyper paisible ici, on imagine aisément que les touristes à l’époque ont eu du mal à réagir.
Ce qui rappelle l’événement de manière assez cru, ce sont les photos de jeunes qui sont décédés accrochées aux arbres. Il y a également les restes de dalles en béton nues, les panneaux d’évacuation ainsi que l’abri en hauteur qui doit potentiellement résister…

Maintenant on rencontre essentiellement des couples de retraités et des familles d’une clientèle principalement Allemande. Les thaïlandais du coin sont vraiment très gentils et nous passerons un séjour paisible ici.

Il n’y a pas de coraux et très peu de poisson mais nous savons que nous trouverons tout ça sur les îles Similan. Du coup le programme est a nouveau studieux avec de longues pauses baignade et jeu dans les vagues du shore break. A noter que l’eau est incroyablement chaude ici.

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12 mars 2011

Kho Tao

22 Fev - 11 Mars; Koh Tao

L’arrivée

Le bus de nuit de Bangkok arrive vers 5 h a Chumphon mais le catamaran ne part que vers 7h. Cela permet d’assister au retour des bateaux de pêche et au lever de soleil sur … la mer. Elle commençait a nous manquer celle la !

L’arrivée a koh Tao se fait en passant d’abord par la petite île splendide de Nang Yuan. Aller voir sous Google Earth (10°06’N et 99°46’E) et vous aurez instantanément envie d’y aller. Il y a maintenant deux ressorts sur l’île mais elle reste magnifique.

Ensuite 5 mn de 4x4 (justifié par l’état des routes) vers le sud et nous voila a Bouddha View, le centre de plongée. On nous donne la chambre ‘gratuite’ avec le cours Open Water. On comprend vite pourquoi elle est gratuite: ça devait la chambre du gardien a l’entrée de l’hôtel. Le bruit de passage est intense mais au moins nous sommes au courant de tous les couples qui se forment!

Nous croisons beaucoup de familles Françaises, vacances de Février obligent.

Le PADI Open Water

Nous voila maintenant tous les 4 embarqués dans la grande aventure de la plongée sous marine. Ricardo sera l’instructeur personnel de la famille. Il est Italien de Firenze mais parle Français avec quelques mots d’Espagnol et d’Anglais. C’est idéal pour Simon qui peut simultanément faire des cours de plongée et de langue.

Les premiers exercices ont lieu dans la piscine et nous resterons pratiquement 3 h sous l’eau en deux sessions consécutives. Tous les exercices classiques y passent y compris le fameux masque a enlever sous l’eau. Tout le monde réussit assez facilement les exercices. Un grand bravo aux enfants avec une mention spéciale pour Eva qui se débattait avec sa grosse bouteille et le gilet pas adapté à sa taille.

Ensuite il y a 4 plongées en milieu naturel. La première est une plongée plaisir sans exercice. Nous avons été sur le site de White rock au sud de NangYuan : un vrai pied avec les ‘Christmas tree worms’ super colorés qui se replient quand on varie la pression près d’eux.
Les autres plongées sont un mix entre exercices piscine reproduit en mer et découverte de nouveaux sites (Mango bay, Chumphon pinnacle, Twins). Simon est comme un poisson dans l’eau qui nage a droite a gauche et doit être rappelé à l’ordre par Ricardo.
Pas de chance, Eva a une oreille coincée des la première plongée et n’arrive pas à compenser. Elle suivra nos ébats sur le bateau avec beaucoup de Zen.

Les vacances dans les vacances

Nous décidons de rester sur l’île et de continuer le snorkling ; cela laisse du temps a Eva d essayer a nouveau de plonger en mer et d avoir finalement elle aussi son PADI, youpi ; nous nous relaxons sur une petite plage intime, les enfants construisent un superbe radeau qui devient le point photo de la plage et Christophe et Simon partent a la découverte de l’île. La, nous louons deux bangalows face a la mer en hauteur ce qui permet de bénéficier de la brise. Trois semaines passent dans ce petit paradis !

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21 février 2011

Bangkok

17 Fev - 21 Fev; Bangkok

Bangkok nous accueil avec un orage tropical qui réussi à passer à travers le toit du bus ‘VIP’ et arrose l’intérieur. Notre point de chute est dans le quartier ‘Français’ de Tewet. Le gros intérêt du lieu est sa proximité de la rivière ce qui permet de se déplacer en évitant les bouchons TER-RI-FIQ-UES qu’il y a en permanence sur les artères principales du centre ville.

Il fait une chaleur moite plus étouffante à Bangkok que dans les autres régions que nous avons visitées. Le contraste avec les magasins climatisés à fond peu être fort, attention à ne pas attraper un rhume avant d’aller dans les îles plonger …

Un classique est de visiter le palais royal et d’aller faire du shopping au MBK ou dans un des grands malls identique à ceux qu’on trouve aux 4 coins du monde. Heureusement il reste ici les fringues pas chères et originales même s’il y a aussi beaucoup de copies. Le magasin officiel d’Ed Hardy avec les T-shirts à 200 euro se situe à 500 m de boutiques qui vendent des copies 10 fois moins chères !

Nous avons eu la chance d’être là également un jour de fête avec spectacle de rue au milieu de la foule et procession au temple. Le spectacle était étonnant, de type acrobate de cirque mais mêlait également les gens du quartier.

Nous nous sommes fait interviewer par des jeunes en dernière année d’étude de langue Française. Leur projet de fin d’année consiste à questionner des touristes sur leur séjour en Thailande : motivation, déjà visité, projet de visites.

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16 février 2011

Sukhothaï

14 Fev - 16 Fev; Sukhothai

Nous saluons Jacques, Orn et sa famille avant de prendre le bus. La maman de Orn nous a préparé un petit paquet avec du riz et des morceaux de poulet grillés (Eva en raffole), c'est une petite attention touchante.

La route en bus Chaiyaphum - Sukhothai passe par des montagnettes avant de rejoindre la grande plaine orientée nord-sud. Elle est belle mais nous n'avons pas vu grand chose car dans les bus, les derniers passagers montés voyagent debout la où ils peuvent (ils ont une réduc sur le prix :-). De plus, nous avions les derniers hits vidéo à la mode comme le film "Salt" (guerre froide Russo-américaine) ainsi qu'un film sur la guerre Chino-Japonaise. Apparemment il n'y a pas de censure ici : j'ai l'impression qu'il s'agit d'une démonstration de non-alignement sur les grandes puissances...

Sukhothai est un site qui se visite idéalement à vélo car les distances qui séparent les petits temples peuvent assez grandes. Il ne semble pas y avoir ici le côté tuk-tuk organisés comme à Angkor. Le site principal est vraiment superbe en fin d’après midi au coucher du soleil. Les Thai viennent d’ailleurs faire du sport ou manger sur les pelouses en contemplant le paysage.

Nous atterrissons chez Paolo, un Italien installé depuis une quinzaine d’années et marié avec une Thaï. Ils tiennent une Guesthouse de charme où il fait bon vivre parmi les orchidées et entourée de volières. Nos quelques jours ici vont s’égréner tranquillement entre visite matin et soir puis travail et piscine dans la journée. 


Cliquer sur le lien à suivre pour ouvrir la galerie photo:  110215 Sukkothai

13 février 2011

Les JO à Chaiyaphum

2 Fev - 5 Fev; Les JO; Chaiyaphum; Thailande


Nous passons 3 derniers jours en compagnie de Christine & Marie-Line, guidés par Jacques et Orn. Orn est en effet la seule à parler le dialecte proche du Laotien qui est d'usage ici. De plus, elle engage la conversation et fait le lien avec les gens chez qui nous nous invitons.

Durant ces journées, nous découvrons le processus complet de la soie, de l'élevage des vers, en passant par le procédé de teinture très particulier, jusqu'au tissage final.
Nous découvrons également comment est écorcé et poncé le riz, de quelle manière est récolté le sel qui remonte sur la terre, quels préparatifs sont nécessaires à la préparation des fêtes au temple Bouddhiste, et certaines habitudes des locaux comme le fait de manger à tout heure.

En un mot, c'est vraiment une immersion dans la vie d'un village qui a conservé beaucoup de traditions même si les outils modernes (4x4, cellphone, sonos) se mêlent aux techniques ancestrales.

A noter qu'il semble que l'état central ou les régions redistribuent de manière assez uniforme les richesses. Ainsi l'électricité est gratuite à concurrence de 80 KW, on peut se faire prêter gratuitement un petit moteur qui sert de tracteur, de pompe, etc...

Quand les filles nous quittent pour partir vers Ko Lipe (parc de Ko Tarutao), Eva est bien triste, elle perd deux bonnes copines (OK, un peu plus âgées mais très rigolotes)


6 Fev - 13 Fev; Quartier libre chez les JO

Nous sommes maintenant en mode "quartier libre", c'est à dire en demi pension. Nous allons nous la couler douce pendant que les enfants essaient de rattraper leur retard CNED. C'est bien entendu une double utopie:
. Pour nous car nous devons suivre les loulous et les aider
. Pour eux car rattraper le retard est quelque chose qui ne colle pas avec la température ambiante

Le programme sera chargé avec: vélo dans les rizières le matin, sieste, devoirs, repas de riz, sieste, visite du village, foot/djembe/échec, repas, dodo. Les journées vont du lever du soleil vers 6:30 jusqu'a 21:00.

Jacques entreprend une opération qui me tentait à Toulouse: installer des arroseurs sur le toit pour abaisser la température en milieu d’après midi. Bien que potentiellement simple, ici cela peut être plus délicat, la seule échelle en bambou du village étant dans un état de décomposition avancé. Le gros du travail consistera alors à haubaner l’échelle puis à installer une sécurisation avec un harnais avant de pouvoir "jouer" avec les tuyaux. Nous passerons deux jours à installer l'ensemble pour un résultat à confirmer par les futures visiteurs mais qui a déjà l'avantage de provoquer des gouttières sur le cote du toit: les gamins du village adorent :-)

Cette partie du séjour s'écoulera donc doucement et nous permettra de sentir encore mieux le rythme d'un village tranquille.

La famille de Orn est vraiment très accueillante et nous conserverons dans nos coeurs les sourires de orn et sa mère. Les petits plats, très variés & délicieux nous ont littéralement régalés le soir :-)

Voilà, comme on a aimé, on vous met le lien du site: authenticthailand.com


Cliquer sur le lien à suivre pour ouvrir la galerie photo:  110213 JO Chaiyphum

31 janvier 2011

Les JO à Chantaburi

28-31 Jan; Les JO; Chantaburi; Thaïlande

Pourquoi les JO ?
Simplement parce que nos hôtes s'appellent Jacques et Orn et qu'ils sont très gentils et organisés :-)

Le 28 Jan, Jacques nous récupère très gentiment à la frontière Cambo-Thailandaise que nous avions atteint depuis Battambang dans un taxi entassés tous les 4 à l'arrière. En effet de nombreuses voitures sont équipées au gaz dans la région et nos valises, n'ayant pu rentrer dans le coffre, sont allées squatter la place assise à côté du conducteur...

Nous nous installons confortablement dans un bungalow mitoyen de la maison principale. En moins de 5 mn, les enfants ont accroché les deux hamacs et se prélassent déjà. 

29 Jan; Latex, couteaux, maillets et masseuses

Latex

Nous partons de bon matin pour un champ de récolte du latex. Le couple d'agriculteur est déjà à pied d'oeuvre depuis minuit car la température est plus clémente et l'arbre produira plus. On rappelle que le latex est issu, entre autre, de l'arbre hévéa qui est saigné pour produire sa précieuse sève.

Après avoir mis en place la saignée sur 800 arbres, on repart de zéro pour récupérer les petits pots remplis de beau latex blanc. Ce dernier est regroupé dans des bacs et mélangé à de l'acide formique pour homogénéiser sa prise. Après environ 1 h de prise, on obtient un genre de gelée dure qui ressemble à du fromage. Apres démoulage, le bloc est aplati au rouleau puis passé dans une presse et enfin mis à sécher. Les plaques ainsi préparées sont vendues beaucoup plus chères que le latex brut récolte au pied de l'arbre. Ainsi chaque jour sont produites environ 15 plaques juste après la saison des pluies puis ce nombre diminue vers 9 plaques et bientôt la récolte s'arrêtera car ce n'est plus rentable. Le kilo de latex préparé est vendu environ 140 THB contre 20 THB il y 10 ans ... cela devient un bon business.

Couteaux

La matinée se poursuivra par un atelier de vannerie avec une mamie de 85 ans qui maîtrise le couteau à refendre de manière grandiose ... on n'a pas envie de l'embêter la p'tite dame

Maillets et masseuses

Après un bon repas, notre hôte a trouvé l'activité digestive idéale: le massage Thaïlandais dans un cabinet de grande réputation (infirmières formées par un maître reconnu de Bangkok). Nous voici donc accueillis par un petit cocktail de bienvenue = un bon verre d'eau chaude! Apparemment le remède est efficace pour un bon drainage. J'aurai personnellement préféré un grand verre d'alcool fort ou même du Valium pour ne pas sentir ce qui va suivre.

Les savantes masseuses ont bien compris qu'il faut amadouer la viande touristique avant de la pétrir. Elle nous font donc un petit lavage de pied / séchage douillet  puis nous invite à passer "à côté". Il s'agit d'une pièce avec des mousses confortables qui sont là, une fois de plus, pour tromper l'ennemi.

La confiance établie par un massage à l'huile des pieds, c'est là que ça se corse. Dans une progression très efficace probablement inspirée des techniques de tortures, chaque point sensible de notre corps sera pressé, écrasé, pointé, tordu, etc...
Mon préféré: L'os du coude replié, pointé au milieu du dos, juste à côté de la colonne vertébrale. Chacun de nous aura l'impression que sa masseuse était la plus vicieuse du lot. Ce qu'il faut retenir c'est qu'elles ont un super feeling et dés qu'elles se rendent compte que notre corps "résiste", elles insistent sur le point pour effacer les tensions.

Bon le titre du paragraphe contient "maillet" car apparemment il existe une version encore plus radicale du massage. Nous y avons heureusement échappé: ouf, merci Jacques !

Ce sera donc une journée très dense qui se termine mais Jacques nous annonce déjà un beau programme pour le lendemain. 

30 Jan; Journée mer

Sans rentrer dans le détail, nous serons passés par une mine de saphir, les élevages de crevettes, du kayak dans une mangrove protégée, le repas de poisson sur la plage de Cha Lao puis un magnifique point de vue sur une colline qui domine des petits îles (Ko Chang est même parfois visible) et permet de suivre la procession des bateaux qui partent à la pêche de nuit

31 Jan; Journée montagne

Passage par l'atelier de jarre en ciment de 1500 litres vendues 800 THB (20 euro). Sachant que les matériaux et le patron retirent 600 THB, il reste 200 THB aux ouvriers qui "montent" à la main la jarre par couches successives de béton. Il s'agirait du matériel idéal car il transpire ce qui permet de garder l'eau bien fraîche.

Nous poursuivons par une belle ballade dans le parc de Khao Soi Dao avec baignade dans les vasques qui jouxtent les cascades. Les troncs des figuiers s'évasent et s'affinent, ce qui permet de jouer du djembe avec. A noter, et cela peut être contre intuitif, que la liane monte (en s'aidant d'un support qui peut mourir par la suite) tandis que le figuier descend.

La journée se finira par la visite de l'ancien site de Jacques et Orn: un bungalow sur un terrain en pente qui domine la vallée et offre une vue splendide sur la plus haute montage du coin, le Soi Dao a 1600m. Dans la bambouseraie qui surplombe les bungalows, il y a des traces des éléphants qui ont fait du toboggan dans la boue... Nous coupons 3 beaux bambous pour les travaux de vannerie et rentrons au coucher du soleil.

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28 janvier 2011

Bateau Siem Reap - Battambang

Bateau Siem Reap - Battambang


Pour quitter le Cambodge, nous décidons de passer par Battambang qu'on rejoint en bateau sur le lac Tonle Sap puis en remontant une rivière. Il s'agit d'un très beau parcours en long tail boat. Le nom vient du fait que l'helice se trouve au bout d'une longue tige, cela permet de remonter quand le niveau d'eau est bas ou de la nettoyer facilement quand elle a des nénuphars emmelés.


Le parcours est superbe mais long (9h), une partie des passagers reste dans le bateau, l'autre est sur le toit. La première partie dure environ 1h-1h30 et franchit le petit morceau du Tonle Sap, ensuite on se faufile entre les nénuphars et on découvre les premiers villages sur pilotis, puis on remonte une zone de "wetland" même si on se croit déjà sur la rivière.
Après 6h de parcours et deux arrêts dans les villages, on passe dans la zone la plus critique où on peut éventuellement être débarqué si le niveau d'eau est trop bas. Pour nous, c'est passé mais relativement limite, le bateau glissant sur le sable du fond par moment!!! Ensuite c'est une partie de plaisir jusqu'à Battambang avec le soleil couchant.


En résumé, trés sympa mais on attend la fin à partir de la 6iéme heure. La bonne nouvelle, c'est qu'on voit beaucoup d'oiseaux (prévoir les jumelles).


Cliquer sur le lien à suivre pour ouvrir la galerie photo:  110127 Battambang

27 janvier 2011

Angkor et Siem Reap

13-27 Jan: Siem Reap


Il faut se mettre coté droit de l'A320 quand on fait le vol KUL-REP. Cela permet de voir le lever de soleil sur les hauts plateaux au nord-est de la Malaisie. L'arrivée a Siem Reap se fait en survolant les rizières inondées et le grand lac Tonle Sap: c'est très joli avec les reflets du soleil.


L'immigration est un spectacle d'organisation: Votre passeport, ainsi que le petit billet de 20$ pour le visa, passe par une file indienne d'officiels. A croire qu'ils sont en train d'éteindre le feu du déficit intérieur! Il ressort par l'autre bout, tamponné et tendu par un fonctionnaire qui vous appel en souriant. Bienvenus au Cambodge, le pays du sourire :-)
A tous seigneurs, tous honneurs, nous sommes acceuillis par une petite pancarte "Cossart". Nos deux chauffeurs de Tuk-Tuk sont là pour nous conduire à l'hôtel: c'est le grand luxe!


La ville et les environs


Siem Reap est le camp de base obligatoire pour la visite des temples d'Angkor. Pour nous ce sera également un arrêt pour le CNED ... et profiter de la piscine.
Peu de routes sont goudronnées donc il y a pas mal de poussière. Une fois qu'on prend le rythme de la ville, elle devient très agréable. Les gens sont extrêmement souriants et l'ambiance assez cool malgré une certaine sollicitation des chauffeurs de Tuk-tuk et autres commerçants.


Cliquer sur le lien à suivre pour ouvrir la galerie photo:  110123 Siem Reap


Les temples

Nous choisirons la formule 3 jours de visite à répartir sur 1 semaine. Une journée de visite est beaucoup trop courte tandis que le pass 7 jours aurait été trop long compte tenu des devoirs.
Les temples sont étendus et les distances qui les séparent importantes. La solution classique est alors le Tuk-tuk à la journée. Trés dûr pour le conducteur qui doit attendre son client en ... roupillant. Autre solution à gérer correctement = le vélo. Pas cher du tout (0,5 à 3$ la journée) et permet de mieux s'immerger dans l'ambiance. Ceci dit, on n'a pas le droit de rentrer dans la grande enceinte des temples donc on continue à marcher beaucoup.

Notre classement des temples que nous avons visité par ordre decroissant:
  • les 4 étoiles: Angkor, Bantey Srey, Ta Prohm
  • les 3 étoiles: Pre Rup, Baphuon, Bayon, Phnom Bakheng
  • Les autres si on en veut encore: East Mebon, Thommanom, lac Sras Srang
  • A zapper: Chau Say Thevoda (restoration chinoise...)
Ce que je retiendrais de la visite d'Angkor à la suite des pyramides, c'est la recherche d'une vie éternelle par les dirigeants des "grandes civilisations":
  • Les pyramides et leurs tombeaux remplis de tout le matériel pour permettre aux morts de continuer une vie post-mortem
  • Les temples avec la symbolique du "barratage de la mer de lait" qui permet d'extraire l'élixir d’éternité.
On peut dés lors conclure qu'il n'y a pas de grande civilisation à ce jour puisque aucun président (à ma connaissance) ne mange de l'Omega3 matin, midi et soir. J'attends les commentaires...


Cliquer sur le lien à suivre pour ouvrir la galerie photo:  110123 Angkor

13 janvier 2011

Kuala Lumpur

Nous ferons un stop de 2 jours pour obtenir un visa Thailandais. En effet quand on passe du Cambodge en Thaïlande par la frontiere terrestre, le visa n'est valable que 15 jours contre 1 mois quand il est délivré a l’aéroport. A l'ambassade de Thaïlande à Kuala, tout est bien rodé. On arrive le matin pour déposer son passeport, remplir la demande avec photo et copie passeport puis on repasse le lendemain à partir de 14 h pour récupérer le tout beau visa.

Kuala est une ville qui donne une impression plus moderne et surtout plus propre que le Caire. Notre chambre offre une magnifique vue des tours Petronas. A la tombée de la nuit, elles sont superbes. Nous passerons un après midi dans le parc qui les jouxte, tandis que nos deux papillons Cat et Eva se feront happer par le centre commercial intégré (bon OK les garçons aussi).

La grosse déception, c'est le choix du premier repas du soir par les enfants: Pizza Hut! Ceci dit ils seront tellement ecoeures que le lendemain ce sera Nasi Goreng au boui-boui du coin. Résultat: 10 fois moins cher, probablement bien plus équilibré et certainement meilleur.

10-12 Janv; Kuala Lumpur et sa célèbre ambassade de Thaïlande

Nous irons passer egalement 2 heures au parc aux oiseaux. Les locaux disent que c'est le No 1 au monde ... peut-être. En tout cas on retient les énormes volières de 30 m de haut. Il y a même un restaurant et de plus petites volières a l'interieur! Le grand moment, c'est le petit gobelet de nectar qu'on achète 1$ pour nourrir les mini perroquets. Ils s'en régalent tout en vous massacrant les bras, le cou et tout ce qui n'est pas couvert, c'est le grand pied :-) Apparemment il y a plein de choses a faire a Kuala et dans le coin, donc nous repasserons.

Le taxi Aeroport-Ville (70 km) vaut 200 MYR non négociable (50 Euro) mais quand on fait le trajet inverse on peut le négocier 100 MYR. Départ à 4h du matin pour assurer le coup sur le vol matinal d'Air Asia vers Siem Reap.


Cliquer sur le lien à suivre pour ouvrir la galerie photo:  110110 Kuala Lumpur

9 janvier 2011

Le Caire et le désert

4-9 Jan 2011; Egypte

4 Jan; La claque du Caire

Une grande claque, voici une description assez précise de notre sentiment a l'arrivée au Caire.

Une tentative que l'on pourrait qualifier "d'optimisation" du coût du taxi aeroport-hotel a failli nous facher avec Mohamed. En effet le transfert des bagages derrière les barrières de chantier de l'aeroport nous avait déjà chauffé, la mise en place des 2 grosses valises sur le toit attachées ... par un câble nous a un peu affolé mais c'est la sortie de l’aéroport qui nous a carrement stressé. Mohamed, le chauffeur, probablement pour économiser le péage, est sorti par une faille dans les blocs de béton de protection de l'enceinte de l’aéroport: pas très rassurant! Ensuite, pendant tout le trajet, il passait sans arret des coups de fils pour deux raisons d’après ce que nous avons cru comprendre. La premiere est de nous trouver un autre hôtel que celui réservé, il a donc fallu être TRES ferme pour lui dire que c’était Osiris (ou Isis ou Oasis, on ne savait plus tres bien le nom bien caché au fond d'une valise). La seconde plus basique: il ne savait pas ou était l’hôtel! Apres une dizaine d’arrêts pour poser la question a des passants, nous avons finalement réussi a rejoindre l’hôtel sans enseigne qui occupe le 12 étage d'un immeuble d'affaires.


5 jan; Le musée Égyptien et le spectacle son et lumière aux pyramides

Que dire du musée Egyptien du Caire?

Il y a beaucoup de sécurité avec 3 portiques détecteur de métaux a passer pour rentrer. Cependant la fouille est tellement aléatoire et le bakchich semble tellement repandu qu'on a le sentiment qu'une personne mal intentionnée pourrait faire passer du matériel.
Le musee est très très riche en pièces provenant des tombeaux. La présentation est assez vieillotte mais pour le passionné d'Egyptologie, il y a de quoi y passer des jours. Pour les autres une demi journée fait l'affaire.

Les grands moments de la visite ont été pour nous de découvrir:
. les emballages style poupée gigogne des cercueils assez grand
. les petites scénettes de la vie qui étaient enfermée avec le défunt et qui nous replonge dans l’atmosphère de l’époque
. Le magnifique masque de Toutankamon

On retient aussi un gros brouhaha a cause de la densitée des "guides" qui briefent des hordes de touristes "organisés" sur les mystères de cette grande civilisation. Je serais très curieux de poser quelques questions a la sortie du musée pour savoir ce qu'il en reste.

Le soir nous irons voir le coucher de soleil sur les pyramides ainsi qu'un spectacle son et lumière qui illumine les 3 pyramides de Gizeh avec moulte lumières colorées et lasers.


6-7-8 Jan; Les déserts

Ah le désert, il nous manquait déjà après les étendues de l'ouest Américain.

A 300 km au sud-ouest du Caire se trouve la petite ville de Bahariya, porte d’entrée des déserts noir, blanc et western. Note: 300 km a vol d'oiseau font 400 km de route a la douce odeur de pétrole car il y a des puits dans le secteur. Pour les parcourir, il faut entre 4h30 et 5h soit le temps du trajet Paris-Le caire en avion!

En arrivant dans l'oasis de Bahariya, nous profitons de la connexion internet qui est arrivée ici il y a 4 mois :-) Curiosité garantie quand on cherche quelque chose sous google, les résultats sont tabulés a droite puis il faut trouver le bouton écrit en Arabe correspondant a "connexion". Apres c'est comme d'habitude!

Nous prenons un repas dans le camp de base de "Helal Travel" pendant que le 4x4 est chargé. Ensuite c'est le départ avec notre guide Bedouin que nous surnommerons Stéphane puisqu'il nous a donné des prénoms Arabes de ses amis. La technique est astucieuse car il est plus facile de retenir des noms dont on connait la sonorité.

Nous prenons la route bitumée encore pendant quelques kilometres puis l'envie est trop forte, notre guide s'enfonce dans la pampa. La conduite est assez technique car il y a alternance de zones molles et d'autres avec cailloux tranchants.

Etant partis assez tard, nous nous retrouverons a planter le camp assez vite dans un endroit magique au pied d'une dune isolée avec des formations rocheuses très particulières en forme de double caldera. Le "camp" est en fait la version courte de la tente Bedouine. Il est formé d'un auvent accolé au 4x4, de tapis et coussins posés au sol, d'un feu étonnamment efficace. Helal nous aura expliqué au préalable les cinq qualités d'un bon guide:
. Conducteur du Paris-Dakar
. Mécanicien de formule 1
. Chef cuisinier primé du Gault et Millau
. Géologue expert de la Sorbonne
. Traducteur Arabe-Anglais-Francais de l'ONU
Nous n'aurons pas la totale car notre guide est en phase d'apprentissage de l'anglais mais il compense par une spontanéité et des repas gargantuesques.

Le désert ne se raconte pas, il se vit. On pourra juste dire que c'est une experience qui nous a beaucoup plu, qui est totalement sure de nos jours et qui est a faire en famille.


9 Jan; Les mosquées

Pour notre dernière journée, nous laissons les enfants travailler a l’hôtel et partons en taxi dans la rue nouvellement rénovée pour visiter les bâtiments des différentes époques. C'est assez sympa mais on a vite fait le tour de la question.

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3 janvier 2011

Bonne année !



  Catherine, Eva, Simon et Christophe vous souhaite une  
  Bonne et heureuse année 2011  
  Pleine de santé et de bonheur