16 avril 2011

Luang Prabang


7 - 16 Avril; Luang Prabang

Luang Prabang nous a accueilli avec son voile de brume, ajoutant une note mystérieuse à cette ville qui est classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

La cité aux temples est vraiment un lieu où règne une atmosphère particulière. Le temps semble ici s’écouler avec une certaine tranquillité. « Bo-pe-niang » (pas de problème) est sur toutes les bouches. Exemple type : à table, on va vous servir un plat de riz mais l’accompagnement arrivera à la fin du repas. On peut également se retrouver à manger pendant que les autres sont devant une assiette vide et vous regarde avec des yeux d’envie.

Nous avons croisé le chemin d’une famille Française bien sympathique qui habite le Laos. Il apprécie ce rythme de vie même si à la capitale, c’est quand même plus agité.
Ils nous ont fait découvrir les chutes de Kuang-Si qui se trouvent à 25 km au Sud Est de Laung Prabang, pas bien loin du Mékong. Elles sont superbes avec un grand nombre de bassins bleus et pleins de mini-cascades. Elles sont entourées d’un écrin de végétation.

Nous avons également joué à fond le jeu de Pi-Maï, le nouvel an Laos, où tout le monde s’asperge gaiement. Bon , c’est vrai que c’est chouette les 2 premiers jours mais quand arrive le moment où on a besoin de rester sec, là, ça devient sportif J

Le marché de nuit est également très sympa avec sa multitude de petits objets. Ce qui est rigolo, c’est la quantité de stands similaires qui vendent la même marchandise. C’est là où « la chance » prend toute son importance pour réussir à vendre quand le voisin est bredouille.

Nous quittons finalement le Laos précipitamment pour des raisons familiales sans avoir remonté le Mékong jusqu’à nord, ce sera pour une prochaine fois

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13 avril 2011

Les éléphants

12-13 Avril; Les éléphants

Ça ne trompe pas vraiment !

On avait lu sur plusieurs blogs que les Elephant camp offraient une expérience super de « Mahout » surtout avec des enfants; Nous n’avons pas été déçus !

Non, en réalité on ne dirige pas vraiment un éléphant, il ne faut pas se leurrer, ça reste les « Mahout » qui dirigent la bête avec leurs voix affirmées mais discrètes. Par contre on a un vrai plaisir à côtoyer intimement cet animal imposant, adroit, magnifique et majestueux. S’approcher, le nourrir, le soigner, le chevaucher et surtout se doucher avec lui procure des moments uniques.

La douche, c’est un grand moment qui s’appelle « boun-boun » en langage éléphant. La peau de l’éléphant est sensible aux parasites malgré son épaisseur. Ils doivent dont se mouiller très régulièrement. Comme d’habitude, quand un éléphant fait quelque chose il ne le fait pas à moitié. Pour la douche, c’est pareil, cela tient plus du sous-marin que d’autre chose ; parlez-en à Simon qui s’est retrouvé dans l’eau jusqu’aux yeux et qui se demandait s’il fallait remonter à la surface ou rester fidèle à son pachyderme.

Ce sont deux jours complets que nous avons passés avec eux à faire des ballades à travers la forêt tropicale, à traverser des villages locaux et des rivières, accrochés à leurs oreilles. Ils sont placides et patients mais très gourmands - 200 kg par jour et pas n’importe quoi - cannes à sucre et ananas.

Nous avons tous beaucoup aimé cette expérience que nous recommandons vivement ; et pour ne rien gâcher, le site, les bungalows et le restaurant sont extras !

Dés qu’on sort des lieux de perdition, on sent qu’il s’agissait probablement d’un écrin de beauté. Les gens sont vraiment cool et le paysage fait de plaines entourées de ces rochers escarpés invite au calme.

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6 avril 2011

Vang Vieng



2 - 6 Avril; Vang Vieng,  Along & Cancun au Laos

Vang Vieng, c’est à la fois la baie d’Along du Vietnam et le Cancun du Mexique.

C’est ici une drôle d’impression qui vous accueille. Les paysages sont absolument magnifiques avec une série de montagnes Karstiques qui entoure et domine la ville. Les cours d’eau bleu lagon rajoutent au charme la fraîcheur recherchée. Par opposition, la ville est horrible. Une mocheté dans un écrin de beauté, si, si, ça existe.

Les routards de 18 à 30 ans viennent faire une pause dans cette ville où l’alcool et le reste ne sont pas chers. C’est le grand défouloir pour une jeunesse majoritairement Anglo-Saxonne.
Nous nous sommes posés la question: que doivent s’imaginer les enfants locaux quand ils voient débarquer des hordes de jeunes touristes qui boivent, fument et plus, du réveil jusqu’au coucher, laissant derrière eux cadavres de bouteilles, restes de pizzas et plus ?

Dés qu’on sort des lieux de perdition, on sent qu’il s’agissait probablement d’un écrin de beauté. Les gens sont vraiment cool et le paysage fait de plaines entourées de ces rochers escarpés invite au calme.

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2 avril 2011

Vientiane & Ecolodge

29 Mars - 2 Avril; Vientiane & Ecolodge

Après les îles et un passage par Bangok, véritable nœud névralgique des liaisons dans la région, nous arrivons au Laos.
Le trajet en train de Bangkok à Nong Khai, près de la frontière Laotienne est super et pas cher (490 baths ~ 12 €). Il faut choisir la seconde classe avec ventilateur - sinon c’est la congélation assurée avec la clim – et la couchette du bas beaucoup plus spacieuse. Il est très facile d’acheter son billet à la gare où il y un service de renseignement excellent.
Le train s’arrête à Nong Khai côté Thaï ; on doit ensuite passer la police Thaïlandaise, prendre un bus obligatoire (pas cher) qui traverse le pont de l’amitié et nous dépose aux douanes Laotiennes.

Le passage à la police Thaïlandaise nous donne l’occasion de tester leur intransigeance. Notre visa de 2 mois à expirer hier soir à minuit. Nous sommes donc en condition « overstay » de 8  heures. Rien à faire, il ne voudrons rien savoir et nous ferons le grand sketch de la photo, de l’amende et du tampon dans le passeport qui dit que nous sommes des sauvages !

Vientiane est relativement active, le « front de rivière » est en plein travaux d’aménagement ce qui devrait stabiliser les rives lors des crues. On croise beaucoup de touristes dans le quartier à côté du Mékong. La ville ne nous a pas laissé un souvenir impérissable sauf les ballades sur la plage de sable au bord du Mékong

Nous allons alors nous mettre au vert dans un Eco lodge (Eco = sans électricité) situé 50 km au NE de Vientiane. C’est hyper tranquille, certain diraient même paumer. Notre chauffeur de taxi a d’ailleurs du mal à le trouver. Le propriétaire est un Suédois qui se bat avec l’administration pour pouvoir moderniser l’ensemble. En fait il faut agir vite car les thermites sont en train de laminer les bungalows et les restaurant va bientôt finir au fond de la rivière car chaque crue arrache un peu du soubassement. En résumé, il va démolir et reconstruire !

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